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Abdelkafi:La Tunisie est un chantier à ciel ouvert, on a besoin du FMI

 Mohamed Fadhel Abdelkefi, ministre du développement et de la coopération internationale et ministre des Finances par intérim est revenu sur les déclarations de Bou Ali Mbarki, secrétaire général adjoint de l'UGTT sur les directives imposées par le Fonds Monétaire International à la Tunisie, afin de verser des crédits.

 

Abdelkafi a déclaré que la Tunisie a fait appel au FMI afin de combler les ressources et ce en raison du déficit  qui provient des salaires, des subventions (alimentaire, énergétiques, des sociétés publiques)  des caisses sociales, du transport, et des dettes.

 

Dans le même sens, le ministre de Finances par intérim, a souligné que 24 milliards de dinars par année, sont versés dans les caisses de l'Etat, uniquement des revenus fiscaux et autres.

 

Il a ajouté que la Tunisie emprunte en dinar tunisien et a évoqué la dégringolade de la valeur de notre monnaie.

 

Pour Fadhel Abdelkafi, les revenus fiscaux ne peuvent pas combler les dépenses, citant aussi celles de l'Etat.

 

De retour sur les déclarations de Bou Ali Mbarki sur le FMI, l'invité de Midi Show estime  nul n’a besoin de prouver son patriotisme, expliquant que la Tunisie a besoin du FMI.

 

"J'espère que le FMI n'abandonne pas la Tunisie", a-t-il ajouté.

 

Il a déclaré qu'il ne s'agit pas de directives imposées par le FMI mais de conditions, afin d’approuver un crédit.

 

"Chaque citoyen, pour avoir un crédit, la banque lui impose des conditions, c'est la même chose pour le FMI".

 

En outre, Abdelkefi a déclaré qu'il ne met pas en doute le travail de la centrale syndicale mais que l’organisation doit s'informer des détails qu'elle avance avant d'exprimer sa position à l'opinion publique.

 

Par ailleurs, le ministre des Finances a assuré que le business modèle de la Tunisie (le modèle des climats des affaires du pays) ne peut pas se poursuivre et doit changer.

 

"Nous sommes entrés dans une phase critique (...) les organisations, les partis, l'ARP et la société civile doivent contribuer à la sortie de la crise économique".

 

Par ailleurs, il a précisé que la Tunisie est le pays le plus compétitif de la région, mais ses moyens sont limités.

 

En revanche,  il a ajouté que Youssef Chahed est l’unique chef du gouvernement qui a avoué au peuple Tunisien la situation économique en présentant des chiffres.

 

Il a ajouté que la franchise de Chahed vise entre-autres à sensibiliser les tunisiens.

 

Fadhel Abdelkafi a déclaré que Tout est exposé afin de sauver la Tunisie d'une crise financière publique profonde.

 

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